A l'ouest de la rue Nationale, le quartier dit du "Vieux Tour" s'étend autour de la place Plumerau. Il se caractérise par un habitat dense et ancien. On y découvre un ensemble homogène de maisons médiévales en pan de bois et en pierre qui côtoie des hôtels particuliers exceptionnels. Ces demeures témoignent de la prospérité de ce secteur de la ville développé grâce à l'activité commerciale et au pélérinage Saint Martin.

Ce secteur fait l'objet d'une visite guidée payante de 2 heures.

Une autre visite de 2 h est aussi possible pour visiter Tours. Ce parcours pédestre est au coeur du secteur sauvegardé de Tours. Vous découvrirez le quartier de la Cathédrale Saint Gatien avec le Château Royal et le Palais des Archevêques, puis, par les rues médiévales le quartier dit "du Vieux Tours", ancien bourg de Chateauneuf, avec la basilique Saint Martin.

Nous, on s'est contenté de se balader dans ces rues bien aménagées et de rentrer dans les différentes églises ou basiliques.

Un site présente ces 2 visites et d'autres encore : www.tours-tourisme.fr/visites-de-la-ville.html

Municipal et classé "Musée de France", le musée du Compagnonnage, réaménagé dans l'ancienne abbaye Saint Julien de Tours, présente des collections exceptionnelles. Chefs-d'oeuvres collectifs du 19 ème siècle, chefs-d'oeuvre de patience, les chefs-d'oeuvres qui sont exécutés en vue de la réception, mais aussi les attributs des Compagnons(cannes, gourdes, couleurs), des tableaux souvenirs, des outils, des archives, les traditions et les oeuvres des Compagnons du tour de France , depuis leurs origines jusqu'à nos jours sont représentés.

Belle visite qui mérite le détour et de prendre son temps !!!

Un site présente ce musée : www.museecopagnonnage.fr

J'avais eu l'occasion de visiter l'osiericulture de Mr et Mme Boyer l'an passé et de leur acheter de l'osier blanc et brut pour mes propres travaux de vannerie en amateur.

Nous y retournons volontiers à une autre saison, pour une visite très sympathique.

Les osiers ont été coupés dans les champs à la barre de coupe, rentrés et triés dans les hangars.

Puis mis par ordre de hauteur et par espèces en paquets disposés dans de grands bacs mis en eau. Ceci pour que l'osier prenne sève et donc reprenne ses feuilles.

Ainsi, de la mi-mai au début juin, chaque année, les osiers sont pelés pour devenir blancs.

Ceux dont on veut garder la couleur sont mis à sécher dans des greniers aérés ou comme cette année humide, dans des hangars industriels chauffés pour l'occasion. Ainsi, ces osiers conserveront leur couleur initiale qui varie en fonction des variétés plantées dans les champs et peut être en fonction du terrain ! (voir photo)

Voyez le site internet très documenté : www. osierprod.com

Une information autre : chaque année, la coopérative de vannerie de Villaines les Rochers (à 4 kms de chez Mr et Mme Boyer) anime le bourg avec ses journées de la Pèlerie (décorticage de l'osier) le troisième week end de mai. Entrée libre.

Voyez le site : www.osierpro.com/item/10-actualite (toutes les informations sur la fête de ce mois de mai, les 18-19.)

En fin d'après midi, nous sommes allés voir une vannière professionnelle dans son troglodyte.

Cet habitat troglodyte va de la simple cave "la tuffe" jusqu'à l'habitation souterraine, composée de plusieurs pièces (réserves, ateliers) Certaines de ces habitations sont encore utilisées en permanence, d'autres sont des maisons secondaires fort recherchées.

Ces troglodytes dans ce village de Villaines les Rochers sont nombreux, creusés dans le tuffeau, une roche calcaire.

Ici, la vannière l'occupe pour travailler son osier. Nous avons pu suivre la progression de son ouvrage, un paneton destiné à la boulangerie, pour la levée de la pâte. Cette dame a 40 ans de métier, elle travaille pour le compte de la Coopérative de Villaines. Nous avons été superbement accueillis et durant une heure nous avons pu voir et entendre les commentaires sur le métier et son avenir, sur le village....Bref, un moment fort agréable.

Ce troglodyte n'est pas habité habituellement, la vannière et son mari y ont séjourné quelques mois pendant la réparation de leur maison située à côté. Une cheminée donne un peu de chaleur. Mais généralement, la température n'est pas très élevée et le taux d'humidité assez important, ce qui permet de garder l'osier plus souple.

On peut imaginer l'inconfort de cet habitat au XIXè et début du XXè siècle.

Chinon est une ville d'art et d'histoire.

La ville fut occupée dès le VIIème siècle avant J-C et le peuplement s'est poursuivi à l'époque gallo-romaine.

Au Moyen-Age, Chinon se développe sous le règne d'Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou, devenu roi d'Angleterre en  1154. Le château fut reconstruit. Chinon connaît alors une croissance urbaine importante.

La ville connaît un  nouvel essor pendant la guerre de cent ans. Le château est à son apogée et la ville bénéficie de la présence royale (Charles VII). L'habitat urbain, nous est parvenu en grande partie de  cette époque.

Sous l'ancien régime, la ville connaît peu de transformation et même se dégrade.

A la fin du XIXè et au XXème siècle, Chinon s'agrandit vers l'est. Le centre historique est depuis lors, réhabillité dans le respect de son identité historique et architecturale (voir la photo)

Nous allons parcourir tranquillement le centre ville en partant de l'Office de Tourisme :

rue Jean-Jacques Rousseau, église Saint Etienne, collégiale Saint Mexme, la place Jeanne d'Arc, la rue Lamproie, la place du Général de Gaulle, la rue Voltaire, le Grand Carroi, l'Hôtel des Etats Généraux, la rue Haute-Saint-Maurice, l'église Saint Maurice, l'emplacement du vieux marché, la maison de la Rivière, le quai Charles VII et le point de vue sur la ville quai Danton.

La visite du château-forteresse sera pour une prochaine fois.