Chinon est une ville d'art et d'histoire. Nous nous en sommes rendus compte en nous baladant dans le centre-ville à l'aide d'un plan trouvé à l'Office de Tourisme de la ville, intitulé : circuit-découverte.

Et des découvertes nous en ferons : la rue Jean-Jacques Rousseau,  l'église Saint Etienne, la collégiale Saint Mexme, la place Jeanne d'Arc, la rue Rabelais, la rue de la Lamproie, la place du Général de Gaulle, la rue Voltaire et l'entrée des caves Painctes, le Grand Carroi, l'Hôtel des Etats Généraux, la rue Haute-Saint-Maurice, l'église Saint Maurice, l'emplacement du Vieux Marché, la Maison de la Rivière, le quai Charles VII et le point de vue sur la ville.

Sans oublier cet écrit de Marc Aurèle.

Nous nous sommes promenés en cet après midi dans la ville basse de Chinon, ville à la croisée des trois provinces : l'Anjou, le Poitou et la Touraine. Du bas de la ville nous apercevons la forteresse qui se dresse sur son éperon rocheux.

Le château s'y installe au Xème siècle avec une tour.  C'est Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre qui va donner à la forteresse sa silhouette actuelle (à partir de 1154)

En 1205, le roi de France Philippe Auguste se rend maître de la forteresse.

Pendant la guerre de cent ans, la cour de Charles VII s'installe au château de Chinon (1427). En mars 1429, il y reçoit Jeanne d'Arc venue lui assurer sa légitimité et le convaincre de se faire sacrer à Reims.

Le déclin de la forteresse s'amorce au XVIIème siècle avec le cardinal Richelieu, le propriétaire. Elle est cédée au Conseil Général.

Après cinq années d'un chantier de restauration, bienvenue dans la forteresse du IIIème millénaire.

Aujourd'hui, nous ne partirons pas à l'assaut des nombreuses tours qui pontuent les 150 mètres de remparts. Nous n'assisterons pas au parcours spectacle. Nous n'admirerons pas les nombreux points de vue qui dominent la vallée de la Vienne. Nous ne nous immergerons pas dans l'histoire civile et militaire de la forteresse.

Une autre fois peut être !!!