• Description :

    Afin de se protéger des caprices du temps, nos anciens ont au fil des ans construit ces abris en "pierres sèches' de granit, assemblées sans liant.
    Ce ne sont pas des habitations, mais des abris temporaires d'un jour. Parmi tous les noms attribués à ce type de construction (abris, bories, cabanes, loges) le mot "loges" a été retenu pour cette région des Monts d'Ambazac.

    Leur âge :

    Leur origine est probablement fort ancienne et celles qui subsistent aujourd'hui pourraient être âgées de 100 ans.

    Leur implantation :

    Les loges isolées ou groupées, sont majoritairement implantées sur l'un des deux versants d'une petite vallée permettant la surveillance simultanée des deux flancs.

    Leurs structures :

    Les assises des loges sont en général circulaires ou semi-circulaires et dépendent surtout de la configuration du terrain sur lequel elles ont été construites. On peut distinguer divers types de constructions:

    - Les constructions indépendantes,

    - Les constructions intégrées dans un repli de terrain,

    - Les constructions associées à un muret en pierres.


    Les dimensions au sol varient de 1, 20 m à 3,30 m et les hauteurs de 1,20 à 1,70 m. L'épaisseur des murs est importante, environ 40 cm mais peut croître jusqu'à 60 cm. L'unique ouverture de faible dimension (hauteur 1,20m, largeur de 0,60 m) est surmontée d'un linteau fait d'une grosse pierre plate et longue.

    Quelques loges sont équipées d'un foyer de faible volume (30X30cm) avec cheminée intégrée au mur. Ce foyer pouvait assurer un chauffage réduit et servait surtout à faire griller les châtaignes, nourriture de base des bergers.

    On a inventorié actuellement une cinquantaine de loges sur les 150 connues au début du XXème siècle, réparties surtout sur les communes de Saint-Goussaud et de Jabreilles-les-Bordes. On en trouve quelques unes dispersées dans les autres communes des Monts d'Ambazac, comme à St Léger la Montagne.

    Cette première loge (photo) est visible auprès du village "Le Fieux" (vers Saint Goussaud)


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  • Lors d'un bel après midi d'automne, nous sommes allés voir un gîte dans un hameau de St Léger La Montagne. Nous l'avons aperçu et nous avons rencontré le propriétaire. Ensuite, nous avons fait une petite balade dans les bois proches de ce gîte.
    Voici le lien pour mieux connaître ce gîte accueillant.

    http://www.lasgorceix.com/index.php


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  • Promenade en matinée : nous laissons la voiture près de la mairie de St Léger et partons en direction de Sauvagnac par les sentiers. Premier arrêt tout près du bourg, au bord de la Couze, sur ce petit pont de pierre dit le pont romain (photo ci-dessus), qui mérite largement quelques minutes de détour. Puis en suivant le fléchage net et précis, nous suivons le sentier ombragé qui grimpe à travers les forêts de sapins et puis de feuillus vers le village de Sauvagnac, à environ 3 km. Ce village haut perché conserve de nombreux vestiges du passé : un prieuré, l'église du XIIème siècle et la maison de la tourbière des Dauges (voir écrit N° 4).

    Nous ne continuons pas le sentier au balisage rose mais nous redescendons par la route en direction de St Léger, pour prendre sur notre droite, à la Croix du Pâtre, un sentier qui nous conduit à St Léger en passant près de la "Pierre tremblante" au bord de la Couze.


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  • Nous avons parcouru la réserve sur un circuit long de 5 km. Cela nous a permis de faire une boucle en traversant les différents milieux présents sur la Réserve : rigoles et ruisseaux, bas marais, zones de tourbière bombée active et landes tourbeuses mais aussi pelouses et prairies pauvres en élémnets nutritifs, des landes sèches et bois de pente dont une remarquable hêtraie à houx. Quelques troupeaux de bovins et d'ovins entretiennent les milieux restaurés.

    Une superbe balade !


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